En 1940, le Vélodrome d’Hiver, temple de la course cycliste sur piste, vit ses dernières heures purement sportives. Peu à peu, il va devenir l’objet de la convoitise de l’occupant allemand. On suit dans ce contexte deux frères, l’un est coureur cycliste et son agilité lui a valu le surnom d’écureuil. L’autre est infirme de naissance et s’est découvert une conscience politique en signant des billets résistants du pseudonyme de... l’écureuil. Par des chemins différents, Sam et Eddie gravitent autour du vélodrome. Sans se douter qu’un matin de juillet 1942, leur famille va être frappée de plein fouet par la rafle du Vel’d’Hiv...
Fidèle à ses thématiques de prédilections (dépassement de soi, quotidien des gens simples, tourments de l’Histoire...), Lax réalise un album comme on est en droit d’attendre d’un auteur de son standing.
Après quatre histoires dans l’univers du vélo, l’auteur ne risque certainement pas d’être pris en défaut de documentation, comme le prouve l’intéressant dossier « Dans les coulisses du Vel’d’Hiv’ », accolé en fin d’album.
Classique, pudique et finement raconté, « L’Écureuil du Vel’d’Hiv » restitue avec sobriété le contexte d’un drame historique majeur.
(par Morgan Di Salvia)
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A propos de Lax, sur ActuaBD :
> « Paris – Roubaix, c’est l’archétype de la grande classique cycliste où l’on souffre ». Entretien en décembre 2009.
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