Ayant rejoint en 2016 le candidat malheureux des primaires socialistes Arnaud Montebourg, Kokopello a commencé à raconter son expérience sur le Net. Puis sont arrivées les Présidentielles françaises de 2017. Kokopello, par curiosité et dans le but de raconter cela en BD, a « infiltré » les campagnes des cinq principaux candidats, du Parti socialiste à la France Insoumise, des Républicains au Front National, en passant par La République en Marche, s’inscrivant dans des arrondissements différents pour ne pas se griller. Le même jour, il collait des affiches pour le FN, distribuait des tracs pour la France Insoumise, et participait à au meeting de François Fillon. Il publia son expérience sur son blog puis sur le Huffington Post.
Arrivent les législatives, l’abstention est comme d’habitude très importante. « On a l’impression qu’un député est un vieux en costard gris qui en engueule un autre… » Il lui vient alors l’idée de raconter l’Assemblée nationale en bande dessinée.
C’est un endroit très fermé, sécurisé. Pas question de « s’infiltrer ». Pour se faire accepter, il commença à publier ses dessins sur Instagram et à être suivi par plusieurs députés qui ont obtenu qu’il ait finalement son accès permanent à l’hémicycle. « J’avais les mêmes accès que Benalla, sourit-il, je pouvais aller partout ! » dit-il en souriant.
Benalla justement : l’affaire éclate lorsqu’il est dans les murs, de même que celle des « homards de François De Rugy », le président de l’Assemblée.
Palais Bourbon n’est pas seulement un manuel d’éducation civique, c’est aussi un morceau d’histoire. Nous avons rencontré pour vous son sympathique dessinateur.
Un reportage de Didier Pasamonik, François Rissel et Cédric Munsch.
Merci à Kokopello et à Hélène Werlé.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
(par François RISSEL)
(par Cédric Munsch)
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