La mythique Atlantide est menacée. Son roi Leoden était drogué par Hak-Na, le Grand Prêtre du culte de Rankoom, afin de lui usurper le pouvoir. Le frère du roi, Eoden, mutilé lors de combats est revenu de son isolement volontaire pour le sortir de sa torpeur et l’épauler dans sa tâche. Les dangers sont multiples : complots, armée ennemie en marche, sorcellerie, rébellion interne, retournements d’alliance. Le tout se déroulant en même temps qu’une trame amoureuse. Un peu de romance dans ce monde de brutes est bien nécessaire pour digérer les nombreux passages musclés et violents.
Rien de neuf sous le soleil atlante nous direz-vous. Et ce n’est pas faux ; mais il faut reconnaître que Stefano Martino, à défaut de révolutionner le genre, en connaît bien les ficelles et les tire à l’avantage de son récit. L’action est bien au rendez-vous et même omniprésente avec tout ce qu’elle peut comporter de combats sanguinolents, de personnages sombres et de héros hauts en couleurs sans peur ni reproches.
Graphiquement, on ne se plaindra pas du talent de l’auteur qui est aussi le nouveau dessinateur de la série Les Forêts d’Opale. Généreux, fourni, détaillé, son art s’exhibe d’autant mieux dans le superbe cahier de croquis et glossaire en fin d’ouvrage où l’on peut aussi observer quelques travaux de couverture très inspirés des maîtres du genre. Un album dont il vous faudra vous procurer le premier tome si vous voulez bien tout comprendre et que vous rangerez sur votre étagère consacrée au fantastique à côté des Elrik, Conan, Hawkmoon,…
(par David SPORCQ)
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