C’était un homme discret et aimable qui avait quitté le monde de la BD sur la pointe des pieds pour réussir une jolie carrière de cinéaste et d’homme de théâtre.
Né le 30 novembre 1932, il avait fait, comme Sfar, une licence de Philo, puis il avait bifurqué vers des études d’architecture, comme Loustal ou Daniel Torrès, obtenant le diplôme de l’École des Beaux-Arts de Paris. Comme Binet, il commença dans le dessin de presse. Il partit au Brésil pour trois mois et y resta six ans, de 1956 à 1964, y faisant de la publicité comme Tito Topin qu’il croisa là-bas dans la même agence.
De retour à Paris en 1965, il produit du dessin d’humour essentiellement pour des publications satiriques pour adultes. Son arrivée dans Pilote avec Lili Fatale en 1974 consacre son entrée dans la bande dessinée. Ses Tranches de vie sont une chronique acerbe –trente ans avant Beigbeder- de cette génération de cadres crétins qui compensent le stress par une drague intensive, des tamponnes mémorables et des parties fines débridées. C’est une peinture narquoise de la France du giscardisme. On lui doit une suite d’albums hilarants : La course du rat, La tête dans le sac, Souvenirs d’un jeune homme chez Dargaud ou encore Les sextraordinaires aventures de Zizi et Peter Panpan parues dans Lui, puis en album chez Glénat.
Le Journal de Pilote rendant l’âme et son genre d’humour devenu persona non grata chez son éditeur (il faut dire que depuis l’acquisition en 1988 de Dargaud par le groupe Ampère, futur Média-Participations, les comédies partouzeuses peuplées de créatures pulpeuses n’étaient plus trop de mise), il s’oriente vers le théâtre et adapte notamment ses BD pour les planches. Cela donne notamment Je vais craquer ou Psy.
Mais très vite, c’est le cinéma qui lui offre la notoriété avec T’empêches tout le monde de dormir, P’tit con, Mon père ce héros (ce dernier avec Gérard Depardieu) ou Le Fils du Français…
Il était revenu contre toute attente à la BD en 1992, avec Portrait de l’artiste et avait reçu l’année suivante le Grand Prix du Festival d’Angoulême. En 1999, il contribua aux dialogues du film de Zidi : Astérix et Obélix contre César. Pin Up platformu, m ?terilerine canl ? casinolarda ellerini denemelerini sa ?lar. zellikle, "Rulet" ve "Blackjack" gibi popler oyunlardan bahsediyoruz. Bu sanal srmler, modern bir versiyonda yap ?lm ?? birok oyuncuya a ?inad ?r. Resmi casino web sitesinin her blmnde pin up ortak bir kavramla birle ?tirilmi ?, ancak baz ? nanslarda farkl ?l ?k gsteren birok otomat vard ?r. Blackjack ile her ?ey ok a ?kt ?r : as ?l ama maksimum puan say ?s ?n ? elde etmektir, ancak 21 puandan fazla bir setin kay ?p anlam ?na geldi ?ini dikkate alman ?z gerekir
On le revoyait régulièrement à Angoulême, lors de l’inauguration de l’exposition Franquin ou encore en 1995 comme membre du jury du Prix de la meilleur BD adaptable au cinéma au Forum Cinéma et Littérature de Monaco, l’une de ses dernières tranches de vie...
(par Didier Pasamonik - L’Agence BD)
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