Dans « La Synagogue » (Ed. Dargaud), Joann Sfar racontait son adolescence, son rapport au judaïsme et surtout l’écrasante figure du père. Un modèle marquant pour un jeune homme qui se construisait et qui ne savait pas encore qu’il deviendrait l’un des grands auteurs de bande dessinée de son époque. Dans « Les Idolâtres », c’est la figure de la mère qui est cette fois convoquée, une mère qui disparaît jeune (26 ans) alors que l’auteur du « Chat du rabbin » a quatre ans. Une mère qu’il… idolâtre depuis, et qui (...)