Robinson n’est plus seul sur son île ! Il vient de sauver un jeune sauvage de la mort qui l’attendait et décide de parfaire son éducation. Il commence par le baptiser "Vendredi" pour qu’il soit reconnu de Dieu. Au fil du temps, Robinson découvre un être candide et attachant, en voie de devenir un bon Chrétien…
On retrouve dans cette adaptation les aspects incontournables du roman de Daniel Defoë : une aventure coloniale couronnée de succès (Robinson réussissant sur l’île ce qu’il avait déjà réussi au Brésil), une réussite économique (Robinson arrive tant bien que mal à l’autosuffisance), une leçon sociale (l’homme n’est pas fait pour vivre seul), et une parabole religieuse (Dieu offre un compagnon à Robinson comme il a donné Ève à Adam).
Christophe Gaultier a su parfaitement équilibrer la densité du récit en trois volumes. Et son graphisme en hachures épouse à merveille l’univers de Robinson Crusoé. Ce trait, si singulier, illustre admirablement cette histoire épique et humaine. Ici, point de perspectives ou de cadrages « audacieux », la sobriété est de rigueur avec un « classique » gaufrier. Ce qui n’enlève rien à la qualité de cette adaptation libre et moderne. Bravo !
(par Laurent Boileau)
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