William Green veut imposer les gestes écolos à tout va : empêcher les pèlerins à Lourdes de prendre des bains, le Manneken Piss bruxellois d’uriner trop d’eau, l’aquarium de Monaco de relâcher des algues toxiques, les Indiens de Bénarès de brûler les dépouilles de leurs proches (cela augmente le taux de CO² ambiant), etc.
Ces bonnes intentions, aussi louables soient-elles, restent mal perçues par les autochtones. Le ranger américain manque totalement de tact dans le partage de ses idées.
Après un premier album peu convaincant, Jean-Louis Janssens et Julien/CDM renversent la vapeur, et nous surprennent avec La Terre vue d’en haut. Les auteurs changent de rythme en traitant leur sujet sous la forme de gags d’une à deux pages. Le résultat est plus incisif, plus nerveux et plus drôle.
Le Lombard a renouvelé sa confiance aux auteurs et leur a commandé un troisième Planet Ranger, dont on espère qu’il sera tout aussi décapant.
(par Nicolas Anspach)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion