Mitsuboshi Colors T6 - Par Katsuwo - Ed. Noeve Grafx

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Tous les jours jusqu'à 17h00, les trois écolières protègent leur quartier des forces du mal en faisant aussi, et surtout, beaucoup de bêtises. Mais elles s'attèlent à leur mission avec un tel sérieux et une telle ardeur, que tout le monde leur passe leurs farces... ou presque !

Nous retrouvons de nouveau les Colors à veiller sur la paix du quartier d’Ueno, se réunissant quotidiennement dans leur repaire, une cabine située dans le célèbre parc. Elles y élaborent des projets complexes et évidemment farfelus, tout en espérant la fin du monde dans le but de pouvoir jouer les « protectrices de la justice ».

Dans les faits, elles partagent leur temps entre le perfectionnement de leur arsenal, en réfléchissant aux noms de leurs attaques ultimes ou en confectionnant des armes, comme les pistolets-baguettes bien connus des écoliers japonais, ou à rechercher des affaires à résoudre.

: ©KATSUWO 2015 KADOKAWA CORPORATION

Au bout du sixième tome, sur huit au total, Katsuwo s’amuse avec les codes de sa série via quelques exercices de styles : en attendant l’arrivée de Kotoha, Yui et Sacchan jouent avec leurs coupes de cheveux. Lors de la célèbre fête des cerisiers au parc d’Ueno, le trio se désintéresse de l’évènement pour se mettre en quête, mais en vain, d’une affaire. Lors d’une canicule, elles cherchent un moyen de se rafraichir ou elles jouent à des jeux, comme celui du papa et de la maman, mais sur le point de divorcer avec en prime un enfant caché.

Outre quelques autres jeux et farces, le tome propose aussi une histoire en deux parties, fait rare. À la recherche d’un robot géant, que le trio imagine caché dans l’ancienne gare désinfectée d’Ueno, elles reçoivent l’autorisation de leurs parents pour prendre le métro pour un voyage d’une seule station. Et comme toujours, c’est toute l’imagination survoltée de nos héroïnes, contrastant avec la réalité de leur périple, qui constitue l’attrait de cette aventure hors norme.

Un petit monde, simple et attachant, autour de jeux d’enfants à la fois idiots et adorables. Une formule parfaitement maîtrisée par le mangaka qui nous fait rire tout en jouant avec la nostalgie de l’innocence de nos jeunes jours.