Philip Mortimer apprend que l’infâme Professeur Miloch, le savant fou, a fait de lui son légataire. Dans son testament, Miloch explique qu’il a toujours eu un faible pour les « gros demeurés », c’est pourquoi il a décidé de lui léguer son héritage scientifique. Philip et Francis se rendent dans un bâtiment du fisc désaffecté, et y découvrent un passage secret qui les mène tout droit vers le laboratoire du savant. Les deux compères recherchent la nouvelle invention de Miloch sans véritablement la trouver. Par mégarde, Mortimer met en marche une machine infernale qui les transporte dans un univers parallèle où les traditions de l’Angleterre ne sont plus ce qu’elles étaient.
Comble de l’horreur, nos deux British vont se rendre compte que leurs doubles qui évoluent dans ce monde parallèle ne leur correspondent pas du tout. Ils vont devoir apprendre à les manœuvrer pour en faire des alliés afin d’empêcher Olrik de commettre de nouveaux forfaits. Devenu premier ministre de ce « Royaume-Uni parallèle », il n’a jamais été aussi dangereux.
Pierre Veys et Nicolas Barral nous avaient épaté avec Baker Street aux éditions Delcourt. Ils y parodiaient le couple mythique du roman policier anglais, à savoir Sherlock Holmes et le Docteur Watson. Avec le même brio, dérision et parodie, ils se sont accaparés de Blake & Mortimer pour les transformer en crétins loufoques. Les auteurs restent sur un juste ton, à la fois décalé et respectueux de l’œuvre de Edgar P. Jacobs. Les amateurs des meilleurs albums de la série originelle devraient apprécier ce pastiche.
(par Nicolas Anspach)
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