Antonio entraperçoit la finalité de l’achat de ce vignoble par son ami Dario peu de temps avant qu’il ne soit assassiné à Paris. Il avait mis au point une arnaque redoutable qui devait le rendre immensément riche, mais n’a pas eu le temps de mener à terme son pari osé.
Antonio décide d’aller au bout de cette escroquerie pour mieux comprendre qui a tué son ami. Il va réaliser le faux-miracle inventé par Dario : La chapelle habitant San Angelo, située dans le vignoble, va s’enflammer et se fissurer pour laisser apparaître la statue du saint… intacte, pleurant des larmes de vin. Un aveugle assistant à la scène retrouve la vue. Tout le village assiste au prodige car il se réalise au moment de la procession de la fête du Gonfalone. La RAI lâche le mot qui va apporter une notoriété immédiate à ce vignoble : « Miracolo ».
Il n’y a pas que les badauds qui sont attirés par le miracle et la piquette de San Angelo. Celle-ci a d’autres vertus : La mafia y voit une potentielle source de profit. Le Vatican également, même s’il n’est pas dupe de la mystification.
Olivier Berlion a eu raison d’exhumer ce roman de Tonino Benacquista écrit voici vingt ans. Ce roman avait décroché plusieurs prix littéraires à l’époque, permettant à son auteur d’accéder à la notoriété. Cette histoire est à la croisée de plusieurs genres : le polar noir, la satire et enfin la tragi-comédie. Une réussite.
(par Nicolas Anspach)
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Illustrations (c) Berlion, Benacquista & Dargaud.