Le bateau du père de Umi a disparu en mer, il y a une dizaine d’années, et sa mère, photographe, passe la plupart de son temps loin de la maison. En tant qu’aînée, la jeune fille s’occupe donc de son frère et de sa sœur, mais aussi de la pension de famille qui héberge trois autres étudiants, dont le beau Hokuto. La lycéenne passe son temps à faire le ménage, la cuisine et à gérer le budget plus que restreint du foyer. Mais malgré les difficultés, Umi est une jeune fille enjouée au caractère affirmé. Aussi quand elle découvre que les clubs de science et de journalisme se font mousser en déclenchant diverses polémiques auxquelles participent activement son frère et sa sœur, elle ne se gêne pas pour dire à Mizunuma et Kazama sa façon de penser. Ce dernier est en fait amoureux de la jeune fille et voit là une bonne occasion de faire plus ample connaissance.
La Colline aux coquelicots est un shojô des années 1980 aux héroïnes aux grands yeux remplis d’étoiles, aux longs cheveux ondulés et à la mise en page chargée. On retrouve l’influence des auteurs de l’époque chez Chizuru Takahashi, telle que Riyoko Ikeda ou Kaoru Tada. Malgré l’emploi excessif des trames, typique d’un tel style, la mise en page est dynamique et on entre vite dans l’histoire.
Une héroïne au caractère bien trempé, une situation familiale à la fois complexe et attendrissante, un beau garçon maladroit, une romance dramatique... Ce manga offre aux lecteurs de nombreux éléments passionnants, dont un récit très émouvant et un personnage principal très travaillé.
D’ailleurs, on aurait aimé en savoir un peu plus sur les autres protagonistes et plusieurs tomes auraient été appréciables pour profiter pleinement de cette très jolie histoire.
(par Stéphanie Francqueville)
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