Du village palestinien où il s’est réfugié, Kirihito découvre que c’est la trahison du professeur Tatsuga’ura qui a détruit sa vie. Il rentre au Japon pour une confrontation avec son ancien patron. Celui-ci est en passe d’être élu président de l’ordre des médecins, l’objectif suprême vers lequel il a focalisé toutes ses ambitions. Tout en Kirihito appelle à la vengeance...
À travers le scénario de Kirihito, Osamu Tezuka dénonce le despotisme et l’ambition effrénée de l’élite du monde hospitalier. Le mangaka décrit un univers dans lequel les complots s’élaborent stratégiquement et où les idéalistes ont bien du mal à trouver leur place. Kirihito traite également de la différence physique et des difficultés qu’elle engendre : rejet, regard de l’autre, peurs... Cette œuvre s’impose comme un pamphlet contre tous les racismes et toutes les discriminations.
Si le graphisme semble parfois un peu vieillot, le découpage reste lui très moderne. Le petit format de publication met en avant la lisibilité de la mise en scène.
L’auteur propose une fin sans surprise qui s’approche du classique "happy end". Souvent classée comme "œuvre mineure" de Tezuka, Kirihito mérite quand même l’attention du lecteur.
(par Laurent Boileau)
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Couverture : Kirihito Sanka©2005 by Tezuka productions
La chronique du tome 1
Une analyse intéressante de la série par l’éditeur