Au sein de la Cellule Poison, on infiltre les réseaux de prostitution. Jeune et brillante recrue du service, Claire Guillot est ainsi devenue Clara, dans le but de remonter le cours de cette sordide mafia. S’immergeant totalement dans cette mission à hauts risques, Claire a perdu pied, a été happée par la drogue. Mentalement cisaillée par cet enfer, elle doit aujourd’hui évacuer ses démons et solder les comptes de son passé. Pour elle et pour sa fille, c’est la seule manière de tourner la page Poison...
Depuis le début de cette série, Laurent Astier a réussi à rester sur le fil du rasoir : Cellule Poison parle des trafics humains les plus sordides sans jamais verser dans l’obscénité. Astier a réussi la prouesse de développer, sur près de 500 pages, un polar complexe comme une partie d’échecs. Les aller et retour chronologiques et les parti-pris graphiques audacieux (trames et couleurs) rendent la lecture de Cellule Poison absolument passionnante. On regrettera simplement la conclusion un peu trop dense, un empressement narratif qui s’explique sans doute par le fait que la série a été ramenée de huit à cinq tomes.
(par Morgan Di Salvia)
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A propos de Laurent Astier, sur ActuaBD :
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