Meurtre mystérieux dans le milieu des cercles échangistes chics. Une lieutenant de police (elle-même libertine) se prend au jeu pour mieux démasquer le ou la coupable. Sortira-t-elle indemne de cette infiltration ?
Beaucoup de travail d’enquête pour le scénariste Fabien Vehlmann, et un dessin à l’esthétique singulière qui joue des ombres et des noirs avec brio. Mais au bout du compte, l’intrigue policière se noie dans les jeux sexuels et le dénouement n’a rien de surprenant. D’autant plus décevant que certains personnages laissaient entrevoir la problématique de l’amour opposé aux plaisirs à la fois libres et contraints.
Le personnage de la policière aurait peut-être mérité un portrait plus approfondi, et le cercle érotique un regard plus critique, ou plus ironique. Polaris en reste finalement au stade de l’exercice de style, un peu à la manière des Autres Gens, avec une vision plus cérébrale des relations sexuelles.
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