Tourner en dérision le cycle de la guerre des étoiles et ses six films, une idée qui permet de toucher plusieurs générations. Entre un premier film (le début du second cycle) en 1977 et l’arrivée en 3D de la menace fantôme au cinéma, l’univers de Lucas reste d’actualité.
Contrairement à l’épatant Naguère les étoiles d’Hervé Bourhis, Thierry Vivien choisit les gags en une ou deux images, et privilégie le trash : accidents de sabres lasers, déclinaisons salaces des relations entres les principaux personnages (le couple Yoda/Obi Wan notamment), allusions aux autres cycles SF (Star Trek...)... L’auteur cherche à faire mouche dans toutes les directions. Les clins d’œils se multiplient, les références également.
Tout cela n’est malheureusement pas très drôle. Le dessin expéditif, voire schématique, n’arrange rien. Et surtout, l’alternance quasi-automatique entre images graveleuses et membres malencontreusement découpés au sabre laser, thème de prédilection de l’auteur, s’avère vite pénible.
DT
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