Myrtis est une princesse pourrie gâtée à laquelle les parents laissent faire ce qu’elle veut. C’était du moins le cas pendant un temps, mais maintenant, elle doit se marier et devenir une épouse parfaite.
Quelques références à des contes et adaptations assez connues se sont glissées dans l’intrigue. Par exemple, la sorcière qui jette sa pomme à Myrtis (Blanche-Neige), la marraine fée ou encore le cheval qui traque la princesse (rappelant Maximus dans le film Raiponce de Disney).
C’est aussi un monde de fantasy qui reprend des éléments de notre quotidien avec humour. Le fameux « Po l’emploi » fait référence à Pôle emploi avec une mécanique similaire. Dans les deux cas, il est seulement possible de refuser deux offres d’emploi, et un autre refus est puni assez sévèrement.
Sous ses allures de conte de fées, c’est plus une parodie qui dénonce le traitement réservé aux princesses. À travers Myrtis, l’autrice montre ce qu’une femme subit et est contrainte de faire. Elle doit obéir à son époux, est privée de nombreuses libertés. Une situation déplaisante pour l’héroïne dont les oppresseurs sont tournés en ridicule.
Myrtis est un personnage imbuvable pour qui il est difficile d’avoir de la compassion : elle a un comportement exécrable avec tout le monde, en particulier avec les personnages qui essaient de l’aider.
Au bout du compte, ses défauts desservent un peu le propos de l’œuvre. En dépit de qualités indéniables, la magie ne prend alors pas complètement.
(par Malgorzata Natanek)
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