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Angoulême 2024, LA SELECTION OFFICIELLE ! Une 51e édition sans surprise

Par Didier Pasamonik - L’Agence BD Kelian NGUYEN le 16 novembre 2023                      Lien  
2024, année olympique. On n’est pas surpris que Franck Bondoux, le directeur délégué du Festival International de la BD d’Angoulême qui vient du sponsoring sportif, nous reçoive dans les locaux du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO), en présence des organisateurs de l’événement. Le festival de BD qui a lieu en janvier, inaugure la suite de partenariats avec les festivals de l’année : le cinéma à Cannes, la photo à Arles, etc. On est contents pour eux. Cette année, le programme comme la sélection officielle sont dans lignée des années précédentes : autour du Grand Prix 2022 (Riad Sattouf) une programmation et un palmarès dédiés majoritairement aux mangas et à la BD alternative sont l’Alpha et l’Oméga de l’événement angoumoisin. Il faut dire que la nouvelle directrice artistique du FIBD, Marguerite Demoëte, nommée en juin dernier, a l’inconvénient de prendre le train en marche.

Que fait-on dans ce cas-là ? On pare au plus pressé. Est-cela cette nouvelle ligne éditoriale annoncée sur le mouvement : « résolument ouverte vers la jeunesse, la création, la transversalité et le dialogue entre les arts » ? Sans doute, mais cela change-t-il des années précédentes ? À voir. Marguerite Demoëte désire « tracer une nouvelle ligne de départ  ». On ferait la même chose à sa place...

Angoulême 2024, LA SELECTION OFFICIELLE ! Une 51e édition sans surprise
Frank Bondoux, délégué général du FIBD
Marguerite Demoëte, nouvelle directrice artistique du FIBD, nommée en juin dernier

Concrétisation de son Grand Prix, l’expo Riad Sattouf est bien entendu sans surprise. Et sans doute sans problème : on peut s’appuyer sur celle faite en 2018 à la BPI de Beaubourg à Paris. Si ça tombe, Riad n’a pas encore déballé ses cartons… Bon, ça se concentre sur L’Arabe du Futur (Ed. Allary) dont le cycle vient de s’achever, c’est encore plus simple. On espère que la scéno nous étonnera...

© Riad Sattouf / Ed. Allary

Le fabuleux dessinateur Lorenzo Mattotti arrive avec une expo sur la course à pied : « Attraper la course » (bingo : c’est une discipline olympique !) en partenariat avec le château de Malbrouck en Moselle qui présente en ce moment jusque fin décembre ce dialogue en une centaine de dessins sur ce sujet entre cet artiste de stature internationale avec un homologue du même calibre : le photographe JR. Des travaux accompagnés de courtes fictions signées Maria Pourchet. Notons que l’immense Lorenzo était déjà aux cimaises d’une belle expo en Dordogne qui vient de s’achever en octobre.

Lorenzo Mattotti, porteur de la flamme olympique
© Lorenzo Mattotti

Nine Antico, caution indé du label Dupuis, aura droit à son expo à l’Hôtel Saint-Simon, « Chambre avec vue », un point de vue « voyeur » nous promet-on, tandis que la Fondation Goscinny met en avant son Prix 2022 : Thierry Smolderen, un scénariste belge que les Angoumoisins connaissent bien, surtout ses élèves de l’Ecole supérieure de l’image d’Angoulême où il oeuvre depuis plusieurs décennies.

Nine Antico

Fausto Fasulo, le directeur artistique de la programmation Manga est davantage dans le confort. Deux expos majeures à son actif, dans la lignée de celles, de grande qualité, de ces dernières années :

  Une expo « Moto Hagio – Au-delà des genres », figure majeure du Shôjô Manga, mais aussi de la SF et du Boy’sLove. On comprend mieux le titre.
  Une expo « Hiroaki Samura – Corps et armes » dont le récit de samouraï, L’Habitant de l’infini, est un modèle du genre.

  Enfin, le cinéaste Rintarô devrait également faire acte de présence lors de cette édition du FIBD pour des rencontres.

Marguerite Demoëte et Fausto Fasulo

Les Prix Goscinny 2023

C’est l’occasion de dévoiler les Prix Goscinny de l’année 2023 tombés hier : le Grand Prix revient à Julie Birmant, qui vient de sortir un Dali dessiné par Clément Oubrerie et le Prix du jeune scénariste revient à Simon Boileau pour La Ride. Coup double pour les éditions Dargaud. Une « mention spéciale » est accordée à la scénariste et réalisatrice Lola Halifa-Legrand, pour L’Ami (dess. Yann Lebec, Dupuis).

Julie Birmant, Prix Goscinny 2023
Simon Boileau, Prix Goscinny Jeune scénariste 2023

Le secteur « Jeunes Talents » du FIBD est renommé en une opportune dénomination : « Nouvelles créations », faisant la part belle, tout en maintenant les expositions dédiées au concours scolaire (qui fête ses 50 ans cette année !), aux jeunes créateurs. Malin...

On reviendra sur certains aspects de cette programmation plus tard car on sait que vous attendez le gros morceau du moment : la sélection officielle des prix. Là encore sans surprise : la BD indé et les mangas se taillent la part du lion.

1/ LA SÉLECTION OFFICIELLE :

 ACTING CLASS - Par NICK DRNASO, TRADUCTION DE RENAUD CERQUEUX - Ed. Presque Lune
 ASTRA NOVA - Par LISA BLUMEN - Ed. L’Employé du Moi
 BLOOD OF THE VIRGINS - Par AMMY HARKHAM TRADUCTION D’ERIC MOREAU - Ed. Cornélius
 BLUE GIANT EXPLORERS - Par HINICHI ISHIZUKA TRADUCTION D’ANNE-SOPHIE THÉVENON - Ed. Glénat
 LA BOUCLE - Par VINCENT VANOLI - Ed. Ouïe/Dire
 CHAINSAW MAN T. 13 - Par TATSUKI FUJIMOTO TRADUCTION DE SÉBASTIEN LUDMANN - Ed. Crunchyroll
 CHAIR À CANON - Par AROHA TRAVÉ TRADUCTION DE THOMAS DUPUIS - Ed. Flblb
 CHUMBO - Par MATTHIAS LEHMANN - Ed. Casterman
 LE CIEL DANS LA TÊTE - Par ANTONIO ALTARRIBA, SERGIO GARCÍA SÁNCHEZ ET - LOLA MORAL - TRADUCTION D’ALEXANDRA CARRASCO - Ed. Denoël Graphic
 CREUSER VOGUER - Par DELPHINE PANIQUE - Ed. Cornélius
 LES DARONNES - Par YEONG-SHIN MA TRADUCTION DE HYONHEE LEE - Ed. Atrabile
 DÉDALES T. 3 - Par CHARLES BURNS TRADUCTION DE DAVID LANGLET - Ed. Cornélius
 LE DERNIER SERGENT T. 1 - Par FABRICE NEAUD - Ed. Delcourt
 DES MAUX À DIRE - Par BEATRIZ LEMA TRADUCTION DE JEAN-MARC FRÉMONT - Ed. Sarbacane
 DUM DUM - Par ŁUKASZ WOJCIECHOWSKI TRADUCTION DE FANNY SOUBIRAN - Ed. Çà et là
 EMKLA - Par PEGGY ADAM - Ed. Atrabile
 ET L’ÎLE S’EMBRASA - Par JOHN VASQUEZ MEJIAS TRADUCTION DE JULIEN BESSE - Éd. Ici-bas
 EVOL T. 3 - Par ATSUSHI KANEKO TRADUCTION DE SÉBASTIEN LUMANN - Ed. Delcourt
 THE FABLE T. 13 - Par KATSUHISA MINAMI TRADUCTION DE DJAMEL RABAHI - Ed. Pika
 FLEUR DE LAIT - Par MIGUEL VILA TRADUCTION DE LAURENT LOMBARD - Ed. Presque Lune
 GOITER - Par JOSH PETTINGER TRADUCTION DE RENAUD CERQUEUX - Ed. Ici Même
 HANBOK – T. 1 - Par SOPHIE DARCQ - Ed. L’Apocalypse
 L’HOMME GÊNÉ - Par MATTHIEU CHIARA - Ed. L’Agrume
 L’ILLUSION MAGNIFIQUE T. 1 - Par ALESSANDRO TOTA TRADUCTION DE MARC LESAGE - Ed. Gallimard Bande Dessinée
 LES IMBUVABLES - Par JULIA WERTZ TRADUCTION D’AUDE PASQUIER - Ed. L’Agrume
 JUMELLE – T. 1 - Par FLORENCE DUPRÉ LA TOUR - Ed. Dargaud
 KUJÔ L’IMPLACABLE – T. 3 - Par SHÔHEI MANABE TRADUCTION DE SOPHIE LUCAS - Ed. Kana
 MADONES ET PUTAINS - Par NINE ANTICO - Ed. Dupuis / Aire Libre
 MARY-PAIN - Par LOLA LORENTE TRADUCTION DE RACHEL DEVILLE - Ed. Actes Sud BD
 MONICA - Par DANIEL CLOWES TRADUCTION DE JACQUES BINSZTOK - Ed. Delcourt
 LE NÉCROMANCHIEN - Par MATTHIAS ARÉGUI - Éd. 2024
 THE NICE HOUSE ON THE LAKE – T. 2 - Par JAMES TYNION IV ET ÁLVARO - MARTÍNEZ BUENO TRADUCTION DE MAXIME LE DAIN - Ed. Urban Comics
 OCÉAN EXPRESS - Par FRANÇOIS AYROLES - Ed. L’Association
 LES OISEAUX DE PAPIER - Par MANA NEYESTANI - TRADUCTION DE MASSOUMEH LAHIDJI - Ed. Çà et là
 QMAQLTSA - Par DOUBLEBOB - Ed. FRMK
 SAGA – T. 11 - Par BRIAN K. VAUGHAN ET FIONA STAPLES- TRADUCTION DE JÉRÉMY MANESSE - Ed. Urban Comics
 SAINT-ELME – T. 4 - Par SERGE LEHMAN ET FREDERIK PEETERS - Ed. Delcourt
 SIBYLLA - Par MAX BAITINGER - Ed. L’Employé du Moi
 SLAVA T. 2 - Par PIERRE-HENRY GOMONT - Ed. Dargaud
 SUICIDE TOTAL - Par JULIE DOUCET - Ed. L’Association
 UNE CHOUETTE VIE - Par HIDEYASU MOTO - TRADUCTION DE CHARLES LAMOUREUX - Ed. Misma
 UNE ÉDUCATION ORIENTALE - Par CHARLES BERBERIAN - Ed. Casterman
 UNE ENFANCE DE PAILLE - Par LIKA NÜSSLI - Ed. Atrabile
 LA VÉRITABLE HISTOIRE DE SAINT-NICOLAS - Par THIERRY VAN HASSELT - Ed. FRMK
 LE VISAGE DE PAVIL - Par JEREMY PERRODEAU - Éd. 2024

2/ LA SÉLECTION ÉCO-FAUVE :

 FRONTIER - Par GUILLAUME SINGELIN - Ed. Label 619/Rue de Sèvres
 INUIT - Par EDMOND BAUDOIN ET TROUBS - Ed. L’Association
 MICHEL ET LA BATAILLE DES DOMBARELLES - Par PIERRE MAUREL - Ed. L’employé du moi
 NATURELLEMENT - Par YANNIS LA MACCHIA - Ed. Atrabile
 NEOFOREST – T. 1 - Par FRED DUVAL ET PHILIPPE SCOFFONI - Ed. Dargaud
 LES PISTES INVISIBLES - Par XAVIER MUSSAT - Ed. Albin Michel
 LE VOYAGE DE SHUNA - Par HAYAO MIYAZAKI TRADUCTION DE LÉOPOLD DAHAN - Ed. Sarbacane

3/ LA SÉLECTION FAUVE POLAR SNCF VOYAGEURS :

 ALVA DANS LA NUIT - Par AKSEL STUDSGARTH ET DANIEL HANSEN - TRADUCTION DE PHILIPPE TOUBOUL - Ed. Glénat
 CONTRITION - Par CARLOS PORTELA ET KEKO - TRADUCTION D’ALEXANDRA CARRASCO - Ed. Denoël Graphic
 CYAN - Par LUCIA BIAGI TRADUCTION D’AUDE LAMY - Ed. Çà et là
 JE SUIS LEUR SILENCE - Par JORDI LAFEBRE TRADUCTION DE GENEVIÈVE MAUBILLE - Ed. Dargaud
 LA MÉTHODE GEMINI - Par MAGIUS TRADUCTION DE TANIA BRIMSON - Ed. Misma
 LE PASSAGER DU POLARLYS - Par JOSÉ-LOUIS BOCQUET ET CHRISTIAN CAILLEAUX, D’APRÈS GEORGES SIMENON - Ed. Dargaud
 UTSUBORA – T. 2 - Par ASUMIKO NAKAMURA TRADUCTION DE MIYAKO SLOCOMBE - Ed. Akata

4/ LA SÉLECTION PATRIMOINE :

 ANTHOLOGIE - Par IMAGEX - Ed. The Hoochie Coochie
 LE CLAN DES POE - Par MOTO HAGIO - TRADUCTION DE MIYAKO SLOCOMBE - Ed. Akata
 CONFIDENCES D’UNE PROSTITUÉE - Par TAKAO SAITÔ - TRADUCTION D’ALEXANDRE GOY - Ed. Akata
 DANS LES VILLAGES - Par MAX CABANES - Ed. Les Humanoïdes Associés
 DÉSIR SOUS LA PLUIE - Par YOSHIHARU TSUGE - TRADUCTION DE LÉOPOLD DAHAN ET JEAN-LOUIS GAUTHEY - Ed. Cornélius
 PIM PAM POUM – T. 1 - Par HAROLD KNERR - TRADUCTION DE TRISTAN LAPOUSSIÈRE - Ed. Urban Comics
 QUATRE JAPONAIS À SAN FRANCISCO - Par HENRY YOSHITAKA KIYAMA - TRADUCTION DE NUMATA MUTSUKO - Ed. Onapratut/Le Portillon

5/ LA SÉLECTION JEUNESSE

 BAÎLLEMENTS DE L’APRÈS-MIDI– T. 1 - Par SHIN’YA KOMATSU - TRADUCTION D’AURÉLIEN ESTAGER - Ed. IMHO
 BRUME – T. 1 - Par CARINE HINDER ET JÉRÔME PELISSIER - Ed. Glénat
 CHASSÉ-CROISÉ AU VAL DORÉ - Par LEWIS TRONDHEIM ET SERGIO GARCIA SANCHEZ - Ed. Dupuis
 EDDIE ET NOÉ– T. 1 - Par MAX DE RADIGUÈS ET HUGO PIETTE - Ed. Sarbacane
 L’ÉTÉ DU VERTIGE - Par ADLYNN FISCHER - Ed. La Ville brûle
 FRIDAY - Par ED BRUBAKER, MARCOS MARTIN ET MUNTSA VICENTE - TRADUCTION DE BASILE BÉGUERIE - Ed. Glénat
 L’INCROYABLE MADEMOISELLE BANG ! - Par YOON SUN PARK - Ed. Dupuis
 LE MARCHAND DE TAPIS DE CONSTANTINOPLE - Par IMENA YEE - TRADUCTION DE ROMAIN GALAND - Ed. Kinaye
 MILLIE & CATSOU À L’ULTRA FIESTA - Par MARIE SPÉNALE - Ed. Nathan bande dessinée
 MINIGOLF - Par LISA LAUBREAUX - Ed. Maison Georges
 NUNUCHE - Par GUILLAUME BIANCO ET MARIE KERASCOËT - Ed. Dargaud
PÉPIN ET OLIVIA– T. 1 - Par CAMILLE JOURDY - Ed. Dupuis
 LES PETITES REINES - Par MAGALI LE HUCHE D’APRÈS CLÉMENTINE BEAUVAIS - Ed. Sarbacane
 REDFLOWER– T. 1 - Par LOUI - Ed. Glénat
 TOKYO ALIENS – T. 5 - Par NAOE TRADUCTION DE GÉRALDINE OUDIN - Ed. Kana
 TSUGAI – DAEMONS OF THE SHADOW REALM – T. 1 - Par HIROMU ARAKAWA - TRADUCTION DE FABIEN VAUTRIN ET MAIKO_O - Ed. Kurokawa
 VOYAGE DE MALADE - Par JOSEPHINE MARK - TRADUCTION DE PAUL DEROUET - Ed. Gallimard
 LES YEUX D’OR - Par LUCIE QUÉMÉNER D’APRÈS MARIE DESPLECHIN - Ed. Delcourt

(par Didier Pasamonik - L’Agence BD)

(par Kelian NGUYEN)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Reportage et photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

France Angoulême 2024 Le Tour du monde des festivals 🏆 Sélection officielle Angoulême
 
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46 Messages :
  • Pourquoi doit-on encore subir une affiche de Riad Sattouf, c’est tous les ans maintenant. Savent-ils à Angoulême qu’il existe d’autres auteurs de BD que lui ?

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  • ho la vache, mais ils existent vraiment ses albums ? pourtant j’achète environ 80 nouveautés par an

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    • Répondu par thierry le 17 novembre 2023 à  11:21 :

      80 nouveautés achetées sur 5000 sorties, cela représente moins de 2% de la production annuelle dans tout ce qu’elle a de varié. Il faut considérer cette sélection dans l’optique du marché global, et pas par le petit bout de sa lorgnette. Même un lecteur curieux ne peux pas s’intéresser à tout et être hermétique à une partie de la sélection.

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      • Répondu par PATYDOC le 20 novembre 2023 à  15:13 :

        J’achète 500 bd par an ( c’est trop, je sais), et je n’ai que 5 albums qui sont dans la sélection officielle (Chunbo ; Nice house t2 ; Océan express ; Ste Elme t4 ; Slava t2) .... Ca vous convient mieux, comme stat ? ... Le problème reste le même ... C’est une sélection assez hors sol !

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  • Cette sélection contient sûrement quelques pépites mais - moi qui suis un gros lecteur de bd et un professionnel du secteur depuis plus de 20 ans - je n’en ai lu aucune (!) et n’avais entendu parler que de cinq albums de cette liste. Ce n’est quand même pas normal ( du tout). Comment le plus grand festival de BD peut il snober à ce point les auteurs / albums qui font le succès de ce secteur ? Pourquoi un tel décalage entre cette sélection et ce qui marche en librairie ? Ça restera à jamais un mystère pour moi…

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    • Répondu par jbh le 18 novembre 2023 à  06:33 :

      Pour citer D. Panasonic dans son hommage à de Groot : "Auteur populaire, il avait reçu l’Alphart jeunesse en 1990 à Angoulême, à une époque où cette manifestation n’était pas encore affectée par l’élitisme et l’esprit de sérieux qui la caractérise aujourd’hui."

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      • Répondu le 18 novembre 2023 à  09:43 :

        D’un autre côté, Angoulême ne peut pas donner tous les ans le prix du meilleur album à Léonard ou aux Schtroumpfs…

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        • Répondu le 19 novembre 2023 à  20:23 :

          Par contre donner tous les ans le prix au même type d’OVNI underground chic, ça ne gêne personne.

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          • Répondu le 20 novembre 2023 à  11:14 :

            Ben si, ça dérange beaucoup de monde apparemment. En France les pauvres détestent les riches, les bourges détestent les ploucs, les beaufs détestent les bobos etc etc. C’est probablement notre façon de faire « nation ».

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            • Répondu le 20 novembre 2023 à  12:13 :

              si vous pensez que les bourges ne sont pas aussi des ploucs, et que les bobos ne peuvent pas être des beaufs, vous n’avez pas tout compris au mépris de classe.

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              • Répondu le 20 novembre 2023 à  13:19 :

                Oh que si je l’ai compris, des amis qu’on pourrait qualifier de "bo-beaufs", j’en connais pas mal. Et je suis moi-même un peu plouc pour certains, un peu bourge pour d’autres. La vérité, c’est qu’il faudrait prendre les gens individuellement et les apprécier dans toutes leurs contradictions. Mais c’est tellement plus simple de résumer les personnes à une seule étiquette pour pouvoir ensuite les traiter en bouc-émissaires

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                • Répondu le 20 novembre 2023 à  16:05 :

                  les lecteurs des Schtroumpfs ou de Léonard sont vos bouc émissaires ?

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                  • Répondu le 21 novembre 2023 à  09:24 :

                    Certainement pas, ils ont le droit d’exister comme les autres. Le festival devrait refléter la diversité de la production. Et chacun ici devrait faire des efforts pour tolérer les autres au lieu de les essentialiser derrière des étiquettes.

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                    • Répondu le 21 novembre 2023 à  14:26 :

                      "Faudrait, faut qu’on...", en attendant, le festival ne reflète absolument pas la diversité de la production dans sa sélection.

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                      • Répondu le 22 novembre 2023 à  10:41 :

                        Ben non mais c’est un choix délibéré. On récompense les originaux, les défricheurs, les indépendants. On ne récompense plus les valeurs sûres ni les grosses ventes, qui sont déjà récompensées par leur succès commercial. Ça réduit l’audience d’Angouleme mais c’est certainement un choix assumé : se tourner vers l’avant-garde.

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                        • Répondu le 23 novembre 2023 à  06:57 :

                          Une avant garde formatée, suiveuse et dans les clous des codes de l’underground, qui récite la même rangaine chic depuis des dizaines d’années. Rien de nouveau sous la pluie angoumoisine.

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                          • Répondu le 23 novembre 2023 à  11:12 :

                            Ça c’est la caricature que vous en faites. Les mêmes qui se plaignent de ne pas connaître les albums de la sélection sont capables d’écrire que le contenu de ces albums est toujours pareil. Ça s’appelle condamner sans savoir, un travers humain tellement banal.

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                            • Répondu le 23 novembre 2023 à  11:58 :

                              Et vous êtes ensuite les premiers à dire que les albums non sélectionnés le sont car ils n’apportent rien de neuf, or, entre ce qui se faisait il y a vingt ans et ce qui se fait maintenant en mainstream, il y a un monde. Mais vous lui avait tourné le dos par sectarisme.

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                              • Répondu le 24 novembre 2023 à  00:15 :

                                A qui parlez-vous exactement ? Qui est ce « vous » à qui vous vous adressez ? Je ne vois pas bien qui peut se sentir concerné.

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  • L’absence de réactions des auteurices est symptomatique du fossé qui se creuse entre ce festival et les professionnels qui vivent de leur travail et font vivre les libraires et les éditeurs.

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    • Répondu le 17 novembre 2023 à  11:50 :

      C’est seulement qu’Angouleme est devenu un petit festival orienté « underground-chic » à mesure que sa fréquentation a diminué. Ça n’est pas grave, il y a d’autres festivals qui représentent mieux la diversité de la production. Angoulême a bien entendu le droit de faire ses choix mais son influence en a franchement souffert.

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      • Répondu le 17 novembre 2023 à  18:04 :

        C’est quoi une auteurice ? Je croyais qu’on s’était tous mis d’accord inconsciemment sur autrice (qui est moins correct que auteure en français moderne mais semble remporter l’adhésion). Pourquoi inventer un autre mot ?

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      • Répondu le 18 novembre 2023 à  15:29 :

        Voilà quelqu’un qui n’était pas à Angoulême en janvier dernier.

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        • Répondu le 19 novembre 2023 à  09:42 :

          Ben non je n’y vais plus depuis des années, c’est vraiment le moins sympa des festivals. Et donc on dit une auteurice maintenant ?!

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          • Répondu le 19 novembre 2023 à  16:20 :

            bien sûr que ça se dit auteurice, faut sortir un peu

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            • Répondu le 19 novembre 2023 à  21:58 :

              Une auteurice alors ? Et c’est synonyme d’auteure et d’autrice ? Je ne dois pas assez sortir en effet. En tout cas, pas dans des endroits où on a le néologisme aussi leste.

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              • Répondu par Général Propergol le 29 novembre 2023 à  07:08 :

                Ha ha ha. Demandez à ces fabricants de néologismes comment ils accordent les adjectifs et les participes qui suivent, qu’on rigole un coup.
                Ils ont déjà inventé "iel" et "toustes" pour les pronoms "inclusifs".

                Répondre à ce message

    • Répondu le 17 novembre 2023 à  15:47 :

      Effectivement, tout le monde s’en fout. C’est dommage, ce festival attirait un peu la lumière, et il s’est tout recroquevillé sur lui-même. Il a fait "plouf".

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    • Répondu par Jacques le 17 novembre 2023 à  18:43 :

      Quand on voit l’album primé cette année "dessiné" par un robot, il n’y a plus rien à espérer de ce festival en ce qui concerne la vraie bande dessinée qu’on aime tous.

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      • Répondu par Philo le 18 novembre 2023 à  09:41 :

        Qui ça, « tous » ? Et c’est quoi la « vraie » bande dessinée ?

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        • Répondu le 18 novembre 2023 à  13:26 :

          Regardez les chiffres de vente, vous aurez une idée du "tout le monde".

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          • Répondu le 19 novembre 2023 à  09:45 :

            Si je regarde les chiffres de vente, la « vraie » bande dessinée c’est Astérix, Sattouf, Mortelle Adèle et Blain. On n’est pas plus avancé. Donc pour vous, un « vrai » auteur c’est quelqu’un qui vend beaucoup ?

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            • Répondu le 19 novembre 2023 à  22:30 :

              « Donc pour vous, un « vrai » auteur c’est quelqu’un qui vend beaucoup ? »

              J’espère pour vous que vous vous faites plus bête que vous n’êtes, c’est "les BD que tout le monde lit" qui se vendent le plus, logique.

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              • Répondu le 20 novembre 2023 à  11:20 :

                Pardon mais je ne sais pas qui de nous deux se fait le plus bête. Vous parliez des « bd qu’on aime tous » et que Angoulême ignore. Je vous demande qui ça « tous », vous me dites « regardez les meilleures ventes ». Je vous repose donc la question : selon vous les meilleures BD sont celles qui se vendent le plus ? Et donc celles que le FIBD devrait récompenser ?

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  • Le pire c’est encore une fois la longue sélection officielle, les autres listes, plus courtes, restent lisibles.

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    • Répondu le 18 novembre 2023 à  10:22 :

      Il n’y a pas de « vraie » bande dessinée. Toutes les bandes dessinées ont le droit d’exister. C’est seulement que le FIBD devrait se faire le reflet de toutes les bandes dessinées et ce n’est plus le cas.

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  • Mais au fait, qui a choisi les livres peu connus de cette sélection officielle ?

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    • Répondu le 20 novembre 2023 à  07:22 :

      Des gens qui détestent la BD et mettent en avant leur idéologie. Angoulême est devenu la vitrine de ces idéologues culturels qui ne supportent pas ce qui peut plaire, intéresser ou se vendre. Il ne s’agit pas de mettre en avant la BD, il s’agit de mettre en avant une certaine idée "progressiste" de cet Art.

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      • Répondu le 20 novembre 2023 à  11:24 :

        Qu’il y ait de l’idéologie et de la politique partout, c’est entendu. Mais quand vous écrivez que « ces gens détestent la Bd », il faudrait d’abord nous expliquer ce qu’est la BD pour vous. Si on suit, une bonne BD c’est d’abord une BD qui se vend bien ? C’est votre unique critère de qualité ?

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        • Répondu le 20 novembre 2023 à  12:20 :

          la bd est un monde riche et varié, à spectre large, allant du genre à l’underground, du dessin classique, au dessin expérimental, de la série grand public aux recherches graphiques, loin du petit nombrilisme de cette pseudo-sélection, qui ne s’adresse qu’à un certain public pour mettre en avant une idéologie culturelle.

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          • Répondu le 20 novembre 2023 à  13:21 :

            Voilà. La BD est un monde riche et varié. Comme tous les arts. C’est le truc à retenir. Les choix d’Angoulême ont assez peu d’importance. Je ne sais pas qui a décrété que c’était le festival le plus important.

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          • Répondu le 20 novembre 2023 à  13:29 :

            C’est quand même un peu plus compliqué. Des auteurs et autrices (auteurice est vraiment un mot affreux assimilé/es à cette "idéologie élitiste et nombriliste" dont vous parlez sont quand même devenus de gros vendeurs de livres (Sattouf, Blain entre autres)… et quand on demande aux auteurs et autrices de voter pour le Grand Prix, à la notable exception récente de Hermann et Cosey, ce sont encore des auteurs ou autrices issus de cette tendance qui sortent… à moins que le scrutin soit truqué ?

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            • Répondu le 20 novembre 2023 à  15:29 :

              vous avez accès aux résultats détaillés du scrutin vous ?" "On ignore tout de leur sociologie, mais vu qu’il y a plus d’éditeurs alternatifs que d’éditeurs mainstream (ils doivent être une dizaine sur plus de 300 éditeurs de BD existant en France), on suppose que la majorité des votants doit en faire partie.", dixit un article d’Actuabd

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              • Répondu le 21 novembre 2023 à  09:27 :

                S’il y a plus d’éditeurs indépendants que de gros éditeurs, il est logique qu’ils soient plus présents dans le palmarès. Que dirait-on si la sélection ne comprenait que des livres de Dargaud, Delcourt ou Casterman ?

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  • Angoulême 2024, LA SELECTION OFFICIELLE ! Une 51e édition sans surprise
    29 novembre 2023 07:15, par Général Propergol

    C’est marrant ça. D’une année sur l’autre, on pourrait faire un copié-collé des réactions à la sélection officielle.
    Perso j’adore la BD et le cinéma et je me fous royalement des prix décernés à Angoulême, aux Eisner Awards ou aux différents festivals de cinéma et cérémonies pompeuses d’auto congratulations.
    J’attends avec impatience la prochaine polémique qui ne manquera pas d’éclater lors du festival. Il faut respecter les traditions.

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    • Répondu le 29 novembre 2023 à  14:58 :

      Je pense que vous résumez parfaitement ce qui est probablement la meilleure attitude à adopter.

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PAR Didier Pasamonik - L’Agence BD,Kelian NGUYEN  
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